Les missions du traducteur ou de traductrice :

D’une manière générale, traduire est le fait pour le traducteur ou la traductrice de transposer correctement et précisément un texte d’une langue A dans une langue B qui est souvent sa langue maternelle ou qu’il ou elle maîtrise à un niveau de langue maternelle. 

Il existe plusieurs types de traducteurs, mais les trois principaux sont : les traducteurs littéraires, qui sont assimilés à des auteurs et peu nombreux, les traducteurs techniques, qui sont les plus nombreux et les traducteurs jurés. De même, il existe différents types de traduction : 

  • La traduction technique, qui comprend la traduction des documents spécifiques tels que des manuels, des notices d’utilisation, des rapports, des protocoles et des documents administratifs.
  • La traduction judiciaire/légale/juridique qui englobe la traduction de tous les documents émis par les tribunaux comme les jugements, avis, lois, décrets, contrats, procès-verbaux et actes.
  • La traduction littéraire inclut la traduction des romans, poèmes, pièces de théâtre.
  • Les traductions certifiées sont des traductions spécialisées qui nécessitent une signature pour certifier officiellement le document. 
  • La traduction financière qui concerne directement les documents d'activité financière tels que les bilans et rapports d'activité pour les bourses, banques et entreprises, etc.

Les prérequis du métier :

Il est indispensable pour le traducteur de maîtriser toutes les langues étrangères dans lesquelles il traduit et de connaître le français sous toutes ses formes. C’est-à-dire qu’il doit maîtriser la grammaire, le lexique, la stylistique (surtout à l’écrit) et toutes les règles qui régissent sa langue maternelle. D’autre part, il doit être capable de retranscrire par exemple les différences culturelles et l’esprit des textes dans sa traduction. Avant chaque traduction, il lui faut faire un grand travail de documentation sur le thème et dans le domaine de sa traduction (chirurgie, droit, finance, etc.).

   

Toutefois, les qualités requises dépendent aussi du type de traduction :

  • Le traducteur littéraire :

Il travaille dans le domaine de l’édition doit être capable d’adapter totalement son style à celui de l’auteur d’origine. Il est primordial que sa traduction restitue l’œuvre dans sa globalité, c’est-à-dire que les nuances, les subtilités, les tournures et jeux de mots doivent être retranscrits dans sa traduction.

C’est pourquoi, il doit être doté d’une bonne plume pour que sa traduction soit fluide.

  • Le traducteur technique :

Il se spécialise dans un domaine bien précis et est souvent issu d’un domaine différent de la traduction.

Cela lui permet d’avoir de grandes connaissances sur le contenu de sa traduction.

Sa spécialisation lui offre l’avantage de posséder un vocabulaire adéquat. 

  • Le traducteur juriste :

C'est un professionnel de la justice qui travaille au sein de tribunaux pour lesquels il traduit des documents officiels. Pour cette raison, il est nécessaire pour lui de maîtriser le vocabulaire de ce domaine pendant ses études de droit.Tous les traducteurs et traductrices doivent maîtriser les nouvelles technologies, puisqu’ils peuvent être amenés à utiliser un logiciel de traduction dans le cadre de leur travail. 

Les formations à suivre :

Même s’il existe plusieurs formations permettant d’accéder à ce métier, il est recommandé de choisir en fonction de son profil. Cependant, les formations les plus prisées par les étudiant(e)s voulant devenir traducteur et traductrice sont les formations linguistiques comme la licence LEA (Langues Étrangères Appliquées) ou licence LLCE(r). 


À part ces formations, voici quelques autres pistes : 

  • Une formation en double diplôme qui a l’avantage de te faire acquérir une double compétence dans le domaine linguistique, littéraire et culturel pour une bonne intégration dans le monde professionnel. (Par exemple, double cursus en Droit et en Langues).
  • Une école de commerce qui te permet de travailler dans le marketing, le commerce international, la finance.
  • Une école d’ingénieurs pour avoir une double compétence en langues et chimie, langues étrangères et informatique, etc.
  • Des masters ou masters professionnels en traduction comme le Master mention traduction et interprétation proposés par plusieurs universités et écoles spécialisées telles que ESIT, ISIT, INALCO.

 

Débouchés sur le marché du travail

Tu peux passer un concours au Ministère des Affaires étrangères après ta formation, travailler dans une maison d’édition, souvent en tant qu’indépendant ou dans le E-commerce. Les traducteurs sont souvent rémunérés à la page ou à la journée.

En traduction littéraire, les débouchés sont limités et les demandes de traduction sont souvent plus centrées sur l’anglais et ensuite vient l’allemand. C’est pourquoi l’accès à ce domaine demande des études de langues et civilisations étrangères, c’est-à-dire qu’il faut étudier exclusivement l’anglais ou l’allemand. Dans le domaine de la traduction technique, en revanche, les débouchés sont nombreux car le besoin de traducteurs spécialisés pour traduire des textes juridiques, pour travailler dans l’informatique et la finance est grand.

À ces domaines s’ajoute le commerce international où les négociations exigent souvent des traducteurs techniques maîtrisant des langues étrangères et disposant d’un vocabulaire spécialisé. 

By
Kuami Daniel Aziabor
12 Oct 2023
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