Souvent au service d’une collectivité territoriale, d’un service culturel, d’un musée ou encore d’une fondation afin de permettre l’accès à la culture au plus grand nombre, le médiateur culturel joue le rôle d’intermédiaire entre les artistes, leurs œuvres et le grand public. Dans ce contexte, il met ses connaissances au profit des montages d’expositions, de l’organisation de festivals...
« Pour la nouvelle génération. Par la nouvelle génération ! »
Aussi appelé responsable des publics, médiateur du patrimoine, médiateur scientifique, chargé des publics ou encore animateur du patrimoine, le médiateur culturel coordonne de nombreuses activités et évolue dans un milieu artistique aux aspects divers. C’est ainsi qu’il peut être amené à organiser un spectacle de rue, un concert, une lecture à thème ou à participer à l’élaboration d’un grand évènement comme un festival. Le médiateur culturel travaille sous la supervision d’un élu à la programmation culturelle d’une collectivité ou d’un établissement. C'est à ce titre qu’il fréquente différents interlocuteurs comme les directeurs de tournée, les agents de la mairie, les fonctionnaires de la préfecture avec lesquels il doit négocier.
Pour mener à bien ses missions, il lui faut non seulement s’informer constamment à propos des tendances du moment et rester à l’écoute des envies et des besoins du public, mais aussi entretenir des contacts avec les associations, bibliothèques, musées et galeries.
Par ailleurs, il sollicite, assiste et fait la promotion des artistes qu’il invite, c’est pourquoi il faut posséder un bon carnet d’adresses en tant que médiateur culturel. À part ces responsabilités, il gère et fait non seulement le suivi du budget, mais il peut aussi être chargé de la communication et de la promotion auprès des médias.
Nous pouvons donc résumer les missions d'un(e) médiateur/médiatrice culturel(le) ainsi :
Le métier de médiateur culturel requiert entre autres non seulement une grande capacité de communication et de négociation, mais aussi une présentation presque parfaite. Il faut avoir dans le cadre de ce métier une aisance relationnelle puisque ce professionnel est amené à travailler en équipe. Parce que ce métier demande de s’informer constamment, il faut une grande curiosité pour aller à la recherche des informations sur les tendances du moment.
Voici quelques qualités que requiert le métier de médiateur/ médiatrice culturel(le) :
Des formations de Bac+3 à Bac+5 à savoir DUT, licences professionnelles, Master professionnels, filières spécialisées de grandes écoles et IEP, École du Louvre... Il existe plusieurs types de formations qui mènent au métier de médiateur culturel indépendamment du BAC obtenu. En voici quelques-unes :
En ce qui concerne les postes à haute responsabilité dans l'ingénierie et le management culturel, de grandes écoles et des IEP disposent de filières spécialisées dans la culture comme :
Certaines écoles privées spécialisées proposent aussi des formations dans le domaine de la gestion culturelle et de l’événementiel à savoir :
À l’université :
Il passe un concours pour pouvoir entrer dans la fonction publique territoriale et se rapproche des collectivités territoriales afin de s’insérer dans la vie professionnelle. Cependant, dans le privé, une carrière dans le milieu culturel débute souvent par une série de stages.
Par ailleurs, il est possible pour ce professionnel de se réinventer en se spécialisant dans l’administration, la production ou encore le management culturel.
Comme débutant dans le privé, le médiateur culturel est rémunéré à hauteur de 1 800 € brut environ et en tant que médiateur culturel territorial (donc dans le public) débutant à hauteur 2000 € brut mensuel.
Kuami Daniel Aziabor
Présentation : Écrivain et étudiant en Master en études Franco-allemandes à l’université de Bonn. L’écriture, ma seconde vie.