Tu aimes arpenter les biographies d’illustres hommes et femmes inspirants ? Tu restes ébahi devant la finesse des statues gréco-romaines ? Tu tentes de comprendre et de déchiffrer les gravures médiévales que tu as croisées sur ton parcours académique ? Les mœurs de certaines époques te semblent étranges, tu te dois de les comprendre ? Et bien, pourquoi ne pas devenir historien ?
« Pour la nouvelle génération. Par la nouvelle génération ! »
Il est possible de regrouper les missions de l’historien en trois grandes catégories, qui comprennent elles même des sous-divisions :
Les qualités requises : ce qui fera de toi un bon historien !
On s’imagine souvent que les historiens exercent uniquement leur métier au sein d’établissements d’enseignements supérieurs ou secondaires, comme les universités, les collèges et les lycées. Or, ce n’est pas forcément le cas ! En quelques chiffres, les historiens se dirigent à
15 % dans l’enseignement. Ils sont généralement professeurs mais peuvent aussi être conférenciers, ou même exercer dans les musées, pour lesquels ils sont susceptibles de faire des expertises.
Ils représentent à peu près ¼ du secteur public (32%), dans le journalisme, les administrations locale, cantonale ou fédérale, ainsi que les institutions culturelles. Ils sont très nombreux (54 %) à se diriger dans le secteur privé, dans les domaines de la presse, des relations publiques, de l’analyse, et des banques.
L’historien a la liberté de se spécialiser dans une infinité de domaines qui n’ont rien à voir les uns avec les autres, des plus conventionnels, au plus inattendus !
Malgré cela, le métier d’historien comporte de nombreux points négatifs. Il n’y a pas vraiment d’autres possibilités que devenir enseignant ou conférencier. Le métier n’a pas beaucoup de débouchés. Aussi, pour pouvoir être embauché dans une université, il faut avoir publié des travaux reconnus par ses pairs, sinon, cela risque d'être compliqué.
C’est notamment pour cette raison que grand nombre d’étudiants en histoire ne continuent pas dans cette voie après l’obtention de leurs licences, ils préfèrent se réorienter dans d’autres cursus, ou passer des concours (journalisme, IEP, …) .
La licence d’histoire est la voie royale pour devenir historien. Après la licence, tu peux t’orienter en master d’histoire, dans la période et le domaine qui te plaisent le plus. Suite à l’obtention du master et éventuellement une année de préparation au concours, tu pourras passer l’agrégation, puis poursuivre en doctorat pour continuer tes recherches et écrire une thèse, mais ce n’est pas obligatoire. Pour enseigner en université, l'agrégation suffit, mais pour être un véritable chercheur, il vaut mieux poursuivre en doctorat (Bac+8). Tu seras alors considéré comme enseignant-chercheur et tu pourras travailler dans des universités, en tant que conférencier.
Fort d’années d’expérience, l’historien confirmé pourra prétendre au poste de directeur de l’UFR d’histoire ou devenir président d’université.
Le salaire moyen d’un historien se situe entre 1500 euros et 2000 euros en début de carrière.
En espérant que cette petite frise didactique t’a plu !
Kheza Kayembe
Présentation : Etudiante en Master 2 d'histoire, et dealeuse d'informations aux lycéens à ses heures perdues !